La Vierge MARIE, une sacrée polyglotte …
La Vierge MARIE, une sacrée polyglotte …
Marie, comme son fils Jésus, parle l’araméen, la langue qui prévaut à leur époque en Galilée; il est vraisemblable qu’elle connaît également l’hébreu qui est la langue des lectures bibliques. Mais qu’en est-il lors de ses multiples apparitions ? Elle parle notre langue, le français, puisqu’en 1830, s’adressant à Catherine Labouré rue du Bac à Paris, elle demande qu’on la prie en disant :
« Ô Marie, conçue san péché, priez pour nous qui avons recours à vous ». Mais, en France, 18 ans plus tard, s’adressant à Bernadette Soubirous, elle lui parle dans le patois local lourdais quand elle nous révèle son nom
« Que soy era Immaculada Counceptciou. »
Et en 1947, pour se faire comprendre de Lucie et des autres enfants, à Fatima, elle s’exprime bien sûr en portugais.
Et en 1531, après l’invasion des espagnols au territoire américain correspondant au Mexique, elle s’adresse à un paysan, Juan Diego, dans la langue du peuple aztèque, le nahuatl, pour demander aux espagnols de lui construire une petite maison sacrée. Dans cette demande elle utilise le terme espagnol Dios (Dieu) pour que les espagnols comprennent qu’il s’agit de lui construire une église. Cette apparition est connue sous le nom qu’elle s’est donnée Notre Dame de Guadalupe.
Et en 1877, alors que la Pologne est annexée à la Prusse qui fait partie de l’empire allemand de Bismark, opposé à la religion catholique, elle apparaît à Justine, une jeune fille de 13 ans, puis à d’autres voyantes avec lesquels elle dialogue – questions et réponses – en polonais.
La dernière des 160 apparitions a lieu le 16 septembre 1877 : la Vierge bénit une foule de 15000 personnes, le curé, les voyantes et laisse comme ultime recommandation : « Dites toujours le rosaire ».
Je n’ai cité que quelques exemples d’apparitions reconnues officiellement par l’Eglise. En fait, la Vierge Marie apparaît partout sur notre terre là où le contexte local a besoin de son aide, s’adressant à des voyants humbles, souvent des enfants dont la bonne foi est incontestable. En conclusion je vous invite à suivre sa recommandation polonaise, en disant le rosaire, le chapelet en français à 15h30 à Lourdes (KTO, RCF ou site des Sanctuaires) avec les mystères joyeux, douloureux et glorieux auquel Jean-Paul II a ajouté en 2002 les mystères lumineux récités tous les jeudis.
Jean-Claude H.