Jeux paralympiques
Plus jamais nous ne dirons « pas de bras, pas de chocolat » sans une immense tendresse … et sans nous sentir concernés !
Basket-fauteuil, para-aviron, badminton, cyclisme, natation … rien ne manque au programme …
Un nageur privé de ses deux jambes, un concurrent unijambiste, un déficient visuel qui court … on ne peut qu’admirer ! Ces athlètes repoussent les limites du possible. Ils incarnent l’esprit olympique. C’est une philosophie de vie : « quand on veut, on peut », quel exemple de courage et de dépassement de soi !
Exploits, médailles, tout cela fait du bien. Ma fille et mon gendre qui ont adopté des enfants sans exclure le handicap me précisent : au quotidien, ce n’est pas les exploits des héros qui inspirent les valides.
Ma fille détient le record mondial du saut en longueur des décisions de la MDPH, la médaille d’or de la lutte contre l’administration et chaque jour, hélas, n’étant pas Mère Teresa, sa flamme d’espérance s’éteint de plus en plus …
Son fils, mon petit-fils, est obligé, comme beaucoup, de passer la frontière pour concourir dans sa catégorie … (il est scolarisé en Belgique).
Puissent donc ces jeux paralympiques amorcer un changement : plus d’équité et une meilleure intégration dans tous milieux (travail, sport etc. …) les obstacles sont encore trop nombreux.
Repousser les limites du possible n’est-ce pas une philosophie à prendre au quotidien ? Je vous laisse y réfléchir …
Marie-Françoise Brown